L’équilibre des humeurs

Présentation en avant-première de la pièce de Pierre-Benjamin Nantel et Octave Courtin de la Cie Full Gop, L’équilibre des humeurs.

1 / Note d’intention de la pièce
«  Humeurs : Terme d'ancienne médecine. Les quatre humeurs, les humeurs fondamentales qui étaient supposées exister dans le corps humain, et dont le juste tempérament constituait la santé. Ces humeurs étaient le sang, le phlegme ou pituite, la bile et la bile noire ou mélancolie ou atrabile. " Définition  Dictionnaire Littré

L’équilibres des humeurs est un duo chorégraphique et sonore né de la rencontre entre un chorégraphe et un créateur sonore. Un ensemble d'objets électro-acoustiques présents sur scène sont mis en action par les performeurs. Se crée alors un rapport d’interdépendance entre le dispositif à manipuler, un corps qui se destine à l’activer et un corps qui vient le questionner. Ce temps performatif propose un moment immersif où s'entremêlent des manières d’envisager le soin, la thérapie, la liberté dans une relation ambigüe de manipulant, manipulé.
Comment se retrouver au travers d'un système, que son existence soit palpable, physique ou intérieure ?

2/ Note d’intention spécifique pour le dispositif sonore :
> L'Équilibre des humeurs est une recherche hybride, sonore et chorégraphique. Des ballons de baudruche géants qui se dégonflent génèrent un flux d’air qui est récupéré par des systèmes de plomberie, et permet de mettre en vibration des anches d'accordéon. Sortes d'orgues primitifs produisant un enchevêtrement de nappes sonores, plusieurs de ces dispositifs sont répartis sur le plateau et sont activés et contrôlés par les deux performeurs à l'aide de vannes quart de tour.
> De grandes perches blanches venant prolonger les poignées des vannes permettent d'enrichir le jeu de cet instrument d'une dimension corporelle et chorégraphique. Aussi, ces longues lignes blanches qui traversent l'espace agissent comme des marqueurs spatiaux, témoins des fluctuations de la composition sonore.

Conception / Réalisation : Pierre-Benjamin Nantel et Octave Courtin
Suivi dramaturgique : Marylise Navarro
Création Lumière : Alice Panziera