Rencontre avec Leïla Ka

En résidence, Leïla Ka dévoilera un extrait de sa prochaine création Se faire la belle, un saut dans le vide sans filet, en toute insolence, une rébellion en pleine pulsation. C’est un increvable et indomptable désir, celui de liberté. Une montée en puissance qui déborde de scène. Comment jaillir hors du faux-semblant et du simulacre d’être soi ? De cette comédie dont nous sommes l’imposteur ?

Sur scène, les coups pleuvent. Mais il y a celle qui les reçoit et tente de les esquiver et celle qui se rebelle, qui provoque et retourne à la charge. Celle qui semble vulnérable et celle que rien n’arrête, insolente, dont le corps comme un lion en cage tente de se libérer sans gêne d’une discipline absurde et grotesque.

Le désordre intérieur et l’intimité s’expriment plus puissamment, autant que la détermination à résister et à ne rien lâcher. C’est la vie dans ce qu’elle a de plus jouissive, libérée.

À travers un langage chorégraphique extravagant flirtant avec l’absurde, Leila Ka remonte sur scène dans un désordre provocateur empreint d’ironie, de dérision. Sur une scène nue, accompagné d’une musique pulsative et électronique, le corps crie haut et fort qu’il doit exulter à tout prix.

Chorégraphie et interprétation Leïla Ka