Radhouane El Meddeb
Après l’Institut Supérieur d’Art Dramatique de Tunis, le titre de «jeune espoir du théâtre tunisien» de l’Institut International de Théâtre et une carrière franco-tunisienne dans le théâtre et le cinéma, Radhouane El Meddeb présente Pour en finir avec MOI (2005) aux Rencontres chorégraphiques de Carthage, à Tunis. Une révélation qui ouvre un parcours de dix-huit pièces chorégraphiques créées notamment à Montpellier Danse (Hùwà, Ce Lui en 2006, Sous leurs pieds, le paradis dont il partage l’écriture avec Thomas Lebrun en 2012 et À mon père, une dernière danse et un premier baiser en 2016), aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis (Quelqu’un va danser... en 2008) et au CN D à Pantin (Je danse et je vous en donne à bouffer en 2008 et Ce que nous sommes en 2010). Après cette dernière, il crée, fin 2010, Chant d’Amour, inspiré par le premier roman de Jean Genet, Notre Dames des Fleurs. Quelques mois plus tard, après la révolution tunisienne, il crée la performance Tunis, le 14 janvier 2011 au Beirut Art center (Liban), dans le cadre de Meeting Point 6, suivi de À l’étroit avec l’écrivain Philippe Adam, dans le cadre du festival Concordan(s)e. De 2011 à 2016, il est artiste associé au Centquatre-Paris et créé Nos Limites (2013), Au temps où les arabes dansaient... (2014), Nous serons tous des étrangers (2015) pour la Biennale de danse de Venise. Heroes, prélude (2015) au Panthéon à Paris et Heroes (2016) au Festival de Marseille Danse et Arts Multiples. Ses pièces ont tourné à plusieurs reprises aux États-Unis, mais sa première création sur le sol américain a eu lieu en 2016, où il crée une pièce de groupe, O Solitude, My Sweetest Choice. En 2017, Face à la mer, pour que les larmes deviennent des éclats de rire est créée au Festival d’Avignon. En 2019, le chorégraphe a créé son Lac des Cygnes avec le ballet de l’Opéra national du Rhin à l’Opéra de Strasbourg, et présente aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, le trio AMOUR-S, lorsque l’amour vous fait signe, suivez-le, inspiré par la poésie de Gibran Khalil Gibran.
Matteo Franceschini
Matteo Franceschini étudie la composition avec Alessandro Solbiati au Conservatoire de Milan, avant de se perfectionner auprès d’Azio Corghi à l’Académie Santa Cecilia de Rome, puis en France à l’Ircam, où il suit le cursus de composition et d’informatique musicale (2006-2008).
Il remporte de nombreux prix et reçoit des commandes, notamment de l’Orchestre Philharmonique de la Scala, de l’Ensemble Intercontemporain, de la Wigmore Hall, de la Biennale de Venise, de l’Ircam-Centre Pompidou, de la Philharmonie de Paris, de l’Orchestre national d’Île-de-France.
Il écrit des opéras, des œuvres symphoniques, chorales et de musique de chambre et réalise des performances et installations sonores.
Son univers artistique se fonde sur la force et l’investigation du sens des contenus narratifs, et sur la la nécessité de croiser des langages de matrices différentes. Ses recherches sur le timbre nourrissent son travail, qui révèle un univers onirique et un sens aigu du récit musical et de la théâtralité.
Lion d’argent pour la Musique à La Biennale de Venise 2019, lauréat de la Fondation Banque Populaire, “Fedora - Rolf Liebermann Prize for Opera 2014”, il reçoit en 2011 le titre de “Italian Affiliated Fellow in the Arts” par l'Académie Américaine de Rome.
Sous le pseudonyme de “Tovel" il relance la figure de l'auteur/interprète dans le but d'expérimenter un nouveau son "de l'intérieur" ; l'implication directe en tant qu'interprète et le travail inévitable en contact étroit avec les musiciens, se présentent comme un véritable acte de création.
Ses partitions sont publiées chez Casa Ricordi.